La VRAIE cause de ton ANXIETE

 


« Il n’y a pas de peur dans l'amour ; au contraire, l'amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition. Celui qui éprouve de la peur n'est pas parfait dans l'amour. Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. » 1 Jean 4 : 18-19 (version Segond 21)

Anxiété, stress, angoisse, tension, pression, inquiétudes, craintes, insécurités, crises de panique, hypervigilance, phobies, paranoïa… tous ces mots décrivent diverses formes et degrés de manifestation de la même émotion : la peur.

L’anxiété, ou le stress, ont peut-être cette particularité d’être chroniques ou omniprésents, si bien qu’on ne sait parfois plus très bien quelle est leur origine ou leur objet. Ils sont le résultat de l’accumulation de toutes ces peurs dont on ne sait pas quoi faire.

J’ai longtemps culpabilisé pour la peur que je ressentais. La Bible nous dit de ne pas avoir peur, n’est-ce-pas ? Donc si j’avais encore peur, c’est que c’était moi le problème ! J’étais trop lâche, trop peureuse, pas assez remplie de l’Esprit, je n’avais pas assez de foi, …

Mais l’apôtre Jean nous dit ici, que « celui qui éprouve de la peur n'est pas parfait dans l'amour ». Pas dans le but de nous condamner, il pose un diagnostic. Là où il y a de la crainte, de la peur, il y a un manque d’amour. Plus précisément, il y a un manque de révélation de l’amour de Dieu. Car « l’amour parfait chasse la peur ». La solution face à la peur, c’est une révélation plus profonde de l’amour que Dieu a pour nous. De la même façon que le nom de Jésus a la puissance de chasser les démons, l’amour de Dieu a la puissance de chasser la peur. Là où il y a l’amour (de Dieu), il n’y a pas de peur. De la même façon que la lumière et l’obscurité ne peuvent cohabiter, l’amour et la peur non plus ne peuvent cohabiter.

Jean nous dit même que « la peur implique une punition ». Et effectivement, si nous avons peur, c’est parce que nous redoutons une conséquence négative. Et si notre relation avec Dieu est basée sur la peur (ou la culpabilité, la condamnation, le jugement, etc…), nous redoutons la « punition » de Dieu. « Si je fais ceci, il va m’arriver cela », « si je ne fais pas ceci, il va m’arriver cela » (je te laisse remplir les blancs avec ton propre monologue intérieur).

Mais Dieu ne nous appelle pas à une relation avec Lui basée sur la peur. Dieu ne nous donne pas une liste de règles à respecter, pour venir nous taper sur les doigts quand on n’a pas réussi à la suivre. Ça c’est la loi. Dieu nous appelle à une relation avec Lui basée sur l’amour. Et cela implique beaucoup de choses.

Développons cette idée un peu plus. La loi, c’est la connaissance du bien et du mal. Et Dieu nous appelle à faire le bien, non ? Oui, mais pas dans la peur, dans l’amour. Si notre motivation pour faire le bien est la peur, alors nous ne sommes pas motivés par l’amour.

La loi, c’est ce qui permet de garder une certaine paix, un certain ordre au sein d’une humanité qui est déconnectée de Dieu. Sans relation avec Dieu, il faut la loi pour empêcher que le chaos ne s’installe, et que les êtres humains puissent distinguer le bien du mal.

Mais le plan de Dieu depuis le commencement, était que nous soyons en relation, en connexion avec Lui. Dans cette connexion, en contact avec Lui, nous avons accès à Son amour, et cet amour nous comble, et nous conduit à aimer les autres en retour.

L’amour est relationnel. Sans relation, on ne peut pas communiquer d’amour. Mais la loi cherche à se passer de la relation, en établissant des règles qui définissent ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. L’amour, lui, produit le bien par nature. Autrement dit, Dieu ne cherche pas à nous donner une liste de règles à suivre, pour que nous nous débrouillions avec ça, mais Il cherche à être en constante relation avec nous, à travers Son esprit, pas pour nous dominer, et nous rappeler sans cesse que nous ne sommes pas à la hauteur de Sa sainteté, mais parce qu’Il nous aime ! Quand on aime quelqu’un, on recherche sa présence n’est-ce-pas ? Eh bien c’est le cas pour Dieu, Il aspire à ta présence. Je sais que c’est difficile à croire, mais pourtant c’est le cas.

Dieu t’aime comme un père, comme un bon père, et Il t’aime comme son propre enfant. L’amour qu’un bon père a pour son enfant, c’est le genre d’amour que Dieu a pour toi. Il n’est pas là seulement pour corriger ce qui « ne va pas chez toi », ou te réprimander quand tu as mal agi. Il est aussi là pour t’encourager quand tu fais des efforts, te féliciter quand tu réussis (ou que tu essaies), pour assurer tes arrières quand tu n’es pas encore trop sûr.e de toi.

Quand tu as peur, ce n’est pas la peur le problème. C’est que, pour une raison ou pour une autre, tu as perdu de vue l’amour que Dieu a pour toi, ou que tu ne l’as même pas encore expérimenté dans ce domaine. La solution n’est pas de t’en prendre à toi-même, de te blâmer, et de te mettre encore plus de pression pour changer. La solution est de te rappeler que Dieu t’aime, et qu’Il est à tes côtés, dans la situation-même où tu te trouves. Il ne t’a pas laissé tomber, et Il ne te laissera pas tomber. Il n’exige pas de toi l’impossible. Il ne te demande rien qui ne soit pas pour ton bien en définitive. Il ne t’abandonne pas, même quand tu n’as pas « tout bien fait comme il fallait ». Il t’aime et Il t’invite à continuer d’avancer, en ayant confiance qu’Il est avec toi, et que tu peux t’appuyer sur Lui.

La prochaine fois que tu ressens de la peur (du stress, de l’anxiété, quelle que soit la manière dont tu l’appelles), je t’invite à faire une pause intérieurement et à te demander (si ce n’est pas clair) : « qu’est-ce que je suis en train de redouter ? », puis à prendre une grande inspiration, et maintenant à te demander : « si Dieu m’aime d’un amour parfait et inconditionnel, quelle peut être SA vision de la situation ? Que veut-Il me dire à cet instant-même ? » Dieu t’aime, Il ne te blâme pas pour la peur que tu ressens, mais Il t’invite à accepter son amour, à recevoir sa paix et son assurance dans la situation dans laquelle tu te trouves, et à te reposer sur Lui dans tout ce que tu traverses.

« Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » Romains 8:15 (version Segond 1910)

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